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#05# Gravelines pépinière Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour lecamlau,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 9/8/2012
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


----- Merci de remettre la cache comme vous l'avez trouvée pour que tous puisse en profiter -----

Histoire de Gravelines

Au temps de la conquête romaine, le Pays des Morins dont GRAVELINES faisait partie, était envahi par les eaux et les peuplades qui habitaient les rares parties émergées, comme Bergues, Watten, Saint-Omer étaient venues du reste de la Germanie. Les eaux se retirèrent et de nombreux hameaux se formèrent : l'un d'eux dont le nom à cette époque nous est inconnu, situé sur l'emplacement actuel des Huttes, devait devenir plus tard GRAVELINES.

Les origines du territoire sur lequel s ’ est implanté Gravelines demeurent étroitement liées aux différentes étapes de la formation du littoral nord et de la plaine maritime flamande. La naissance de ce hameau ne peut être datée avec précision. En fait l’histoire de Gravelines commence réélement qu'en 800, à la suite de la construction d'une chapelle en l'honneur de Saint Willibrord, évêque anglo-saxon. Puis vers le milieu du XIIè siècle le comte de Flandre, Thierry d’Alsace, décide de donner à son domaine une porte sur la mer. Le petit bourg commerçant est alors entouré d’un rempart de pierres et de pieux tandis qu’un nouvel estuaire est aménagé pour la rivière de l’Aa. La ville, créée entre 1159 et 1163, reçoit d’abord le nom de Nieuwpoort que l’on doit traduire par Ville Neuve puis celui de Graveningis, l’une des anciennes appellations de cette contrée, nom qui va progressivement se transformer en Gravelines.

La ville devient l’avant-port de Saint-Omer. Port de pêche aux harengs, port de transit pour le sel, les fruits et le vin, Gravelines acquiert une place de tout premier ordre et une grande prospérité d’autant que les terres environnantes s’assèchent, permettant ainsi le développement de la culture et de l’élevage. La ville semble connaître la prospérité grâce au commerce et à la pêche mais elle est très vite confrontée aux tourments de l’Histoire. En effet à de multiples reprises Gravelines se fait ravagée pour des raisons politico militaires.

En 1212, Philippe-Auguste, Roi de France, ravage la ville pour punir le comte de Flandre de ne pas s’allier à lui contre les Anglais.
En 1302, sous Philippe le Bel, Oudard de Maubuisson prend la ville et la saccage à nouveau, de même que les Anglais en 1383 après la prise de Calais.
La guerre entre François 1er et Charles Quint conduit ce dernier à reconstruire les quatre bastions de la place et à renforcer le Château car la cité a une défense insuffisante. L’enceinte ovoïde doit alors être constituée d’une épaisse levée de terre palissadée dominant le fossé avec des portes et quelques tours construites en brique. La ville commence à prendre forme et l’hexagone est prêt à attendre l’ennemi qui peut surgir de toutes parts.
En 1558, elle résiste à l’assaut du maréchal de Thermes, gouverneur français de Calais.
Tour à tour française en 1644, espagnole en 1652, cette ville nous est définitivement cédée par le Traité des Pyrénées en 1659.

Au fil du temps, les abords sont eux aussi fortifiés : à l’emplacement de Petit-Fort et de Grand-Fort-Philippe, est construit, de part et d’autre de l’Aa., un double fort destiné à protéger une écluse, réglementant les eaux d’un nouveau chenal creusé de 1635 à 1638 de la ville à la mer.
La cité conserve son importance stratégique et, en 1680, lors de son passage à Gravelines, Louis XIV charge Vauban de dresser un nouveau plan définitif dont la mise en œuvre va s’échelonner sur plusieurs décennies. Nommé gouverneur en 1706, Vauban complétera la défense extérieure de la ville au sein de son « Pré Carré » par un ensemble de demi-lunes, contrescarpes et glacis, ainsi que par une écluse sur l’Aa.
Sous Louis XV, un projet de chenal, conçu par le roi d’Espagne Philippe IV, est mené à terme entre 1736 et 1740. Puis de 1761 à 1852, quatre nouvelles digues créent de nouveaux polders.
En 1871, on reconstruit l'écluse Vauban, on crée un bassin à flot, on établit le long de l'Aa des quais en charpente, on relève ceux du port d'échouage et du Petit-Fort-Philippe. Par la suite de la mise en service du Bassin Vauban, le mouvement du port tend à se développer. A partir de 1897 seulement, l'on put opérer des dragages avec le matériel du port de Dunkerque et, depuis lors, le commerce prit un grand essor ; pour satisfaire à ses légitimes exigences, on agrandit le Bassin et on construisit un appontement au Grand-Fort-Philippe ; ces travaux furent terminés en 1907.
Jusqu’en 1938, la pêche à la morue constitue l’une des activités principales des marins Gravelinois, la flotte atteignant jusqu'à cent bateaux au début du XIVème siècle. Le commerce portuaire et la pêche maritime eurent un essor jusque dans les années 60. Chaque année, en février, les matelots embarquaient à bord des lougres, des goélettes et plus tard des dundees pour aller pêcher, plus de 6 mois durant, au large des côtes islandaises. Pour les encourager, les habitants les saluaient au départ et au retour de ces campagnes par un rituel. Après plus d’un siècle de vie, ce rituel, qui rythmait la pêche « à Islande », continue de vivre tous les ans à travers le célèbre carnaval.

La pêche côtière occupe une place prépondérante dans l’économie locale. L’essor est brisé par la Première Guerre mondiale et le déclin confirmé par la Seconde. La communauté se tourne alors vers d’autres Horizons, nous léguant un passé dont chaque page fait aujourd’hui revivre la lutte incessante de l’homme sur la mer mais aussi contre lui-même. Suite à ces crises économiques provoquées par les guerres Gravelines devait changer sa politique économique en se tournant vers l’industrie et le tourisme. Ainsi dans les années 80, fut construite le CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Electricité). Aujourd’hui, Gravelines est une ville où il est agréable d’ y vivre et de découvrir ses coins sympas, son environnement, ses infrastructures.
Les Fortifications

Les Fortifications de Vauban

Ce que l’on aperçoit d’abord en arrivant à Gravelines, ce sont ses tours et ses remparts qui la protègent des vents du nord. Bien sûr, ils sont nés pour d’autres raisons et bien avant Vauban ; en flamand, Gravelinghen, signifie « canal du comte ». La ville fut en effet fortifiée pour la première fois en 1160 par le comte de Flandre, Thierry d’Alsace. Charles Quint qui, lui aussi, rêvait de mieux se protéger des éventuels ennemis, fit renforcer le Château-Arsenal. La ville est ainsi doté d'une muraille en dur.

Intégrée aux Pays-Bas espagnols au XVIème siècle, elle verra son système défensif modifié par l'édification d'une enceinte pourvue de bastions et de demi-lunes lui conférant sa forme d'étoile caractéristique de l'adaptation de l'architecture militaire aux évolutions des tactiques de guerre et de l'artillerie.La reconquête française aboutira, après 1658, au perfectionnement des éléments de défense ordonné par Vauban, se concrétisant par l'ajout d'écluses et d'ouvrages avancés autour de la ville et, intra-muros, de la citerne, des casernes, et autres bâtiments à usage militaire.

Patiemment restaurée ces dernières années, Gravelines laisse aujourd’hui l’impression d’une cité paisible, à mille lieux de l’ambiance austère et militaire qu’elle connut jadis. C’est d’ailleurs dans la Poudrière qu’est installé le fameux Musée du Dessin et de l’Estampe Originale. Propice à la flânerie, surtout pour ceux qui apprécient de découvrir un paysage par ses hauteurs, elle est toujours cernée de fossés qu’alimente l’Aa, qui la relie à Saint-Omer et à l’Artois.

La Pépinière et le chemin de Ronde

La pépinière est la zone boisée qui longe l'enceinte de la ville (les Fortifications), à l'emplacement de l'ancien chemin de ronde. Ce lieu de promenade permet un point de vue sur les fossés et les ouvrages fortifiés périphériques à la ville : demi-lunes, gardes, contre-gardes et glacis.

Additional Hints (Decrypt)

Yn pryyhyr Fbhpur

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)